jeudi 7 juillet 2016

Réunion publique avec Carole Delga et le sous-préfet à Saint-Béat le 12 juillet

Alors que nous demandons depuis février à la rencontrer, Carole Delga - députée du Comminges-Savès et présidente de la région Occitanie - consent enfin à le faire sous la forme d'une réunion publique

mardi 12 juillet à 20 h 30
salle des fêtes de Saint-Béat
(au-dessus de la halle)

Elle sera accompagnée de Jean-Luc Brouillou, sous-préfet de Saint-Gaudens.

Cette réunion fait vraisemblablement suite à la forte mobilisation des habitants de la vallée ces derniers mois, le projet de fermeture de la Segpa ayant été l'amorce révélatrice de l'exaspération cumulée de la population.
On ne peut que se féliciter que Mme Delga vienne à la rencontre des habitants, de leurs questionnements et de leurs propositions.
Occasion à ne pas manquer pour, entre autres sujets évidemment, poser la question de la prise en compte des élèves en difficulté dans nos vallées et du niveau de sa volonté à y maintenir une classe qui leur soit adaptée.
Pour ceux qui sont disponibles, une réunion préparatoire à cette rencontre se tiendra à Fos, salle Jean Cazalbou (bâtiment de l'école), ce vendredi 8 à 20 h 30.
Enfin, ne manquez pas de suivre l'actualité locale (nécessairement revendicative ces temps-ci) sur http://vivreenvalleedesaintbeat.org/

Point en ce début de vacances

Ce qu'il faut retenir à ce jour :

1. Toujours aucune réponse à nos courriers
- ni de la part de la ministre,
- ni de la rectrice,
- ni du Dasen (qui pourtant est venu sur le village de Saint-Béat à l'occasion d'une cérémonie et de petits fours mais ne s'est pas déplacé jusqu'au collège alors qu'on l'avait invité à venir mesurer sur place les conséquences de ses décisions).
Ces gens-là sont malpolis et n'ont aucune leçon de morale à donner (ministère de l'éducation ?).

2. Seuls ont répondu des élus (le président de la CC, celui du Conseil départemental, la députée présidente de la Région), nous informant tous de leur position et de leurs démarches en faveur du maintien de la Segpa. Ça ne mange pas de pain, ça n'a eu aucune efficacité et nous n'avons pas connaissance qu'ils en aient pris ombrage.

3. Administrativement pourtant, il semble que la structure n'ait pas été supprimée. Une enseignante a bien été affectée sur un poste en "Segpa". Parallèlement, elle fait l'objet d'une "délégation" sur le fameux "dispositif innovant". Les mystères de l'administration...

4. Sur le terrain, la chef d'établissement a fait tout son possible pour alimenter largement son dispositif. Outre l'intérêt de satisfaire son Dasen qui lui en sera (peut-être) reconnaissant à l'occasion, gonfler coûte que coûte les effectifs de 6ème pourrait lui permettre de sauver une classe. Merci les élèves en difficulté ! Mais ce n'est pas encore gagné...
Ils nous parleront béatement d'inclusion ... ...  d'autres de cour des miracles, voire de carnage.
En cinquième traditionnelle, ce n'est pas bien mieux. Les 6ème Segpa de cette année vont s'y retrouver (en souffrance sans aucun doute), auxquels devraient s'ajouter des collégiens de Luchon pour lesquels des dossiers Segpa n'ont pas été élaborés (pour cause).

5. Au flou artistique sur le plan de l'efficacité pédagogique, il convient d'ajouter la grande inconnue du transport pour les élèves hors secteur. Nous sommes quelques-uns à attendre de voir si les services de transport scolaire du Conseil départemental vont trouver une pirouette pour financer le transport du joujou douteux du Dasen. En tout cas, le règlement départemental ne les y autorise pas. A un moment où ils ferment à tour de bras les lignes desservant les villages d'altitude du secteur, ça risquerait de jaser dans les chaumières.
Voilà pour l'heure.
Bonnes vacances et sachons rester vigilants.
Pour le collectif de défense de la Segpa de Saint-Béat
Dominique Boutonnet